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Ouvrir les parcs aux motoneigistes?

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Les parcs et réserves du Québec représentent un réseau incroyable de chemins carrossables  sur lesquels circulent durant l’été des millions de véhicules, camions, auto, autobus, véhicules récréatifs, VUS, camionnettes, etc. Ce réseau, qui correspond à des milliers de kilomètres, est sous-utilisé l’hiver et pourrait représenter une alternative de premier plan pour régler certains problèmes de cohabitation et pour rentabiliser les installations durant la saison blanche.

Depuis plusieurs années, la pression exercée sur la direction du Parc Yellowstone pour interdire la motoneige était très forte. Mais aujourd’hui, tout à changé : c’est le retour du balancier. En effet, la direction du parc Yellowstone appuie maintenant la pratique responsable de la motoneige sur son territoire.

Depuis plusieurs années, des recherches exhaustives commandées par la direction du parc, sur la faune, la flore, les niveaux de bruit et la pollution de l’air, est menées par des scientifiques de différentes universités américaines.

Les conclusions des ces recherches sur l’impact de la motoneige dans le Parc Yellowstone confirment que la motoneige a peu d’impact et beaucoup moins d’impact sur le bruit, la pollution, la faune, les animaux, que la circulation automobile pendant l’été. Il a été clairement démontré que la circulation des autobus, des véhicules récréatifs et des automobiles ont de plus grandes répercussions sur la flore, la faune, le bruit et la pollution.

En général, dans cette étude, on y note pour l’année 2005-2006 un taux de monoxyde de carbone de 94 % en dessous de la normes soit 2.1 PPM pour un standard de 35 PPM. Le taux était de 8.6 en 2002-2003. Et ce taux diminuera encore au fur et à mesure du renouvellement de la flotte motoneige par des moteurs toujours de plus en plus verts et des comportements plus appropriés. Pour ce qui est des particules en suspension, le standard est de 65 PPM pour un taux de 7.2 PPM observé en 2005-2006 et 18.6 observé en 2002-2003.

Pour ce qui est des troupeaux de bisons et de reines d’Amérique… la reproduction de ces animaux est en croissance constante depuis 1961, première année de la circulation des motoneiges dans le parc. La hausse est encore plus notable depuis quelques années. Aussi, il a été démontré que les animaux n’avaient que très peu de réaction aux passages des motoneiges comparativement aux passages de gens à pied, en raquette et en ski de fond… les animaux sauvages ont peur des humains… pas des motoneiges.

L’industrie de la motoneige s’est imposée des normes en matière de consommation d’essence, de bruit et de pollution qui surpassent les normes gouvernementales américaines et canadiennes. Même si ces normes étaient plus sévères demain… l’industrie les surpasserait  de beaucoup encore.

Les parcs ont été créés pour protéger la nature, mais aussi pour que les citoyens puissent y circuler et jouir de la nature, en faire l’appréciation et l’observation. Les motoneigistes sont aussi des citoyens qui font leur part pour la planète et qui payent aussi des taxes et des impôts. La motoneige dans les parcs… pourquoi pas? Les parcs y trouveraient là une bonne façon de rentabiliser leurs installations durant l’hiver et cet apport économique certain revitaliserait des régions qui en ont bien besoin présentement au Québec.

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