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Premier contact avec la Polaris switchback assault 2017

Premier contact avec la Polaris switchback assault 2017

Quoi de mieux que de commencer la saison sur une monture neuve! Bien, pour une deuxième année consécutive, je suis l’un des privilégiés qui ont cette incroyable opportunité. Pour débuter 2016-2017, j’avais en ma possession la Polaris Switchback Assault 800 144 2017. L’année précédente, c’était la Switchback PRO-S 800 2016 qui m’avait été confiée.

 

Pour 2017, Polaris intègre à son modèle hybride Assault, dit 50/50 sentier et hors-piste, le fameux châssis AXYS dont la conception repose sur le pilotage tant assis que debout. Dans les faits, ce qui semble être devenu une norme de l’industrie, ce châssis ayant fait ses preuves dans la série montagne et de sentier, était pour 2017 tout désigné pour l’Assault.

Du côté des principales composantes mécaniques qui équipent l’Assault, le bolide est une machine de 800 cc avec embrayages Team.  Munie d’une chenille Cobra de 15 po par 144 po / 38,1 cm par 365,8 cm à talon de 1.350 po / 3,43 cm, l’Assault est aussi équipée de la très réputée suspension Walker Evans Piggyback à l’avant. Polaris a opté pour des skis PRO-STEER à lisse simple pour venir chausser le devant de son bolide.

Pour commencer, je dois vous avouer que je ne suis pas le plus grand fan de motoneiges hybrides. Pour les raisons suivantes, je suis un fan fini des motoneiges 100 % de sentier pour randonnée à bosses de 1 à 2 pieds / 30 à 60 cm. D’ailleurs je suis amateur de chenilles courtes de 120 à 137 po / 304,8 à 348 cm à talon de 1 ¼  po / 3,18 cm car personnellement, je trouve qu’elles sont plus faciles à faire tourner et à lancer en courbe. Néanmoins, je dois mentionner que la Polaris Switchback PRO-S 137 testée en 2016 m’avait fait mentir sur mes paradigmes. En effet, la PRO-S s’était très bien débrouillée tant dans les sentiers parsemés de bosses qu’en virage où l’on sollicite davantage le dérapage contrôlé. Je crois que le châssis haut du AXYS combiné à une élévation de quelques degrés sur les quelque dix derniers centimètres du traineau arrière a justement cet effet de combler l’écart de longueur de chenille lors des virages. Je dois mentionner que je mesure 5 pi  6 po à 145 lb / 1,68 m à 66,8 kg et je me considère comme étant un pilote agressif qui aime rouler debout toujours prêt à avaler les bosses qui se présentent à l’avant.

Pour débuter, lors de la prise de possession de l’Assault, on remarque rapidement que cette motoneige est principalement équipée pour affronter les terrains hors-piste les plus ardus. Munie d’un guidon PRO-TAPER, de rigides marchepieds PowderTrac ainsi que d’un pare-brise bas, elle saura combler les amateurs de poudreuse du Québec qui apprécieront davantage son poids spécifié à 456 lb / 207 kg. Une fois mis en marche, le moulin Cleanfire H.O. semble vif et nerveux et effectivement, c’est ce qui s’est avéré lors de nos essais. Je peux vous dire que c’est sûrement l’un des moteurs les plus performants de l’industrie dans sa catégorie. Les embrayages Team travaillent à merveille lors des accélérations de même que lors des reprises.

En sentier, la suspension avant de l’Assault est rigide, voire très rigide. Sûrement qu’avec un millier de kilomètres ou deux au compteur, tout devrait se résorber, le temps que les éléments internes fassent leur chemin. Cependant, celle d’en arrière absorbe les terrains bosselés sans déstabiliser le pilote tout en demeurant confortable pour les sentiers plats. L’ergonomie est centralisée autour du conducteur de façon à favoriser tant une position assise que debout. Le siège est confortable pour de longues randonnées et comporte un espace de rangement assez vaste. L’Assault se manie assez bien lors des virages, en raison d’une position de conduite haute, on pourrait s’attendre au contraire. Mais non, à mon avis, la position du moteur située extrêmement basse compense sûrement à tenir un centre de gravité relativement bas. 

Le transfert de poids d’un côté à l’autre se fait aisément en conduite sportive. Les skis PRO-STEER fonctionnent bien, mais auraient pu être conçus avec une quille centrale plus profonde. L’éclairage des phares à DEL est puissant de même que le cadran LCD qui est doté de fonctions de série que l’on ne retrouve pas chez les compétiteurs. Les boutons poussoirs des commandes sont corrects, mais il pourrait y avoir une amélioration car il n’est pas toujours évident de les atteindre. Le plus grand bémol accordé à l’Assault est la protection contre le vent qui semblait inexistante lors de notre sortie. En effet, avec le pare-brise bas de série, le vent se dirige directement sur le casque du pilote. J’avais aussi l’impression que le vent contournait le carénage de l’appareil pour aller frapper le corps du pilote. D’ailleurs, un peu plus tard dans la journée, un autre pilote de l’équipe a confirmé mes dires.

En conclusion, la Polaris Assault est une motoneige plaisante à conduire. Nerveuse, puissante  et agile, c’est un modèle que je considère agressif créé pour combler les amateurs de sensations fortes. De plus, je tiens à mentionner que l’Assault est une vraie machine hybride sport avec des caractéristiques qui font d’elle l’une de ces machines axées sur la performance. Les amateurs  d’arrière-pays sauront profiter davantage des différents éléments de la monture afin d’en tirer une expérience des plus mémorables.

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