Devant l’impossibilité de faire l’unanimité relativement au tracé d’un sentier récréatif multifonctionnel à Saint-François-du-Lac, le conseil des maires de la MRC de Nicolet-Yamaska a finalement résolu de trancher en faveur du bien collectif.
Le sentier en question emprunte l’emprise de l’ancienne voie ferroviaire dans la municipalité de Saint-François-du-Lac.
Avant de modifier son règlement, la MRC a tenu une assemblée de consultation publique, le 7 février dernier, afin de prendre le pouls des gens intéressés à ce dossier.
Plusieurs citoyens, soit des propriétaires riverains de l’ancienne voie ferrée et des gens intéressés au loisir de la motoneige, ont pris part à la rencontre et les avis différaient sur le tracé à privilégier.
Des propriétaires dont la maison est située en bordure de l’actuelle piste de motoneige se sont plaints de problèmes récurrents quand la piste est fermée, soit lorsque la rivière est dangereuse.
En pareil cas, a soutenu un couple, des motoneigistes empruntent leur entrée d’auto, souvent à des heures tardives et en circulant à une vitesse excessive, ce qui cause du bruit.
«À un moment donné, il faut trancher», a mentionné le préfet, le maire Raymond Bilodeau, en mentionnant que le conseil des maires avait décidé de maintenir le sentier à des fins de tourisme.
Dans sa résolution adoptée à l’unanimité, la MRC admet que le passage des motoneiges à moins de 30 mètres d’une résidence génère des problèmes de cohabitation entre les usagers des sentiers et les citoyens riverains mais elle affirme qu’au plan collectif, elle doit assurer le passage des motoneiges sur le territoire.
Du même coup, elle se dit néanmoins «ouverte à une éventuelle proposition d’un sentier alternatif qui serait établie de façon concertée à Saint-François-du-Lac».
Le conseil des maires prend toutefois le soin de préciser qu’une éventuelle proposition devra minimalement rencontrer certains objectifs, tout d’abord en assurant l’accès aux usagers des sentiers aux commerces de service de Saint-François-du-Lac.
Deux autres conditions sont posées: d’abord, que le sentier génère moins de problèmes de cohabitation que le sentier actuellement proposé et ensuite, que la proposition émane d’un consensus fort dans le milieu.•