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TogglePolaris introduit finalement la suspension semi-active Dynamix dans sa gamme de motoneiges 2025. Dans cet article, je vais vous décrire la technologie derrière cette nouvelle suspension. À la suite de brefs essais lors du Snow Shoot, je vais aussi vous livrer mes premières impressions.
Suspension Dynamix — la longue attente
La suspension Dynamix a été introduite dans le monde du quad en 2018. Disponible uniquement pour les modèles ultrasport du fabricant Polaris, cette suspension a changé la donne pour les amateurs d’adrénaline. Trois ans plus tard, Can-Am a répliqué en nous présentant une suspension semi-active similaire : la Smart Shox.
L’année suivante, pour sa gamme 2022, Ski-Doo adapte cette technologie au monde de la motoneige (lire cet article). Depuis ce temps, comme bien des motoneigistes, j’attendais avec anticipation l’arrivée de la suspension Dynamix en version motoneige.
Une approche différente
Si Ski-Doo a opté pour une détection du terrain comme principal « input », Polaris a pris une tout autre approche. En effet, la suspension Smart Shox analyse le terrain en utilisant des détecteurs au niveau des amortisseurs des skis. L’ajustement se fait alors sur ces deux amortisseurs ainsi que celui à l’arrière de la chenille.
Chez Polaris, l’unité de mesure inertielle (IMU) brevetée est le cerveau de la suspension Dynamix. Il est capable de détecter les actions réelles du véhicule. Chaque mouvement, y compris le tangage, le roulis et les entrées, est enregistré et interprété par l’IMU. En fonction de ces données, celui-ci ajuste la position et la compression des quatre amortisseurs pour garantir une tenue de conduite optimale sur la neige.
Le contrôle unique de l’amortisseur de chenille avant permet de contrôler le tangage et l’équilibre du véhicule. Ceci assure un nouveau niveau de confiance pour le conducteur sur le sentier. Amplement testé sur la plateforme tout-terrain RZR, Dynamix a été adapté et repensé pour le monde de la motoneige. Il est le seul système dans l’industrie à contrôler les quatre amortisseurs ainsi que les principales entrées du véhicule pour maximiser l’absorption des bosses et optimiser la tenue de la motoneige dans les virages.
Adapter Dynamix à votre style de conduite
Dynamix propose trois modes sélectionnables par le conducteur. Ils sont facilement accessibles depuis l’interrupteur sur la console.
Mode Comfort
Le mode Comfort offre la suspension la plus souple pour une conduite confortable.
Mode Rally
Le mode Rally est conçu pour offrir la meilleure performance sur une large gamme de terrains.
Mode Extreme
Le mode Extreme est le réglage le plus agressif, adapté aux terrains les plus difficiles.
Détection de ce qui se passe
Le système Dynamix se concentre sur quatre événements clés de conduite, quel que soit le mode sélectionné par le conducteur. La gestion des quatre amortisseurs lors de ces événements actifs offre une gamme élargie de capacités de suspension et une amélioration des performances de conduite. Cette technologie est intégrée de manière transparente à l’écran 7 S alimenté par Ride Command, affichant la position actuelle de l’amortisseur, le mode sélectionné, l’événement actif en cours, les données de l’accéléromètre et d’autres informations supplémentaires.
Accélération et décélération
Les quatre amortisseurs réagissent et s’ajustent aux changements de position de l’accélérateur et d’inclinaison du véhicule, permettant au véhicule d’équilibrer la traction et la maniabilité lors de l’accélération ou de la décélération.
Virages
Lorsque la motoneige entre dans un virage, les amortisseurs avant IFS s’ajustent pour maintenir la motoneige à plat dans le virage, tandis que l’amortisseur de la chenille arrière s’ajuste pour maintenir la traction. Grâce à l’utilisation unique du système Dynamix de l’amortisseur avant de la chenille, l’inclinaison de la motoneige est ajustée pour maintenir un équilibre complet dans tout le virage.
Dans les airs (Airborne)
Lorsque la motoneige est dans les airs ou délestée dans un gros creux, les quatre amortisseurs s’ajusteront pour assurer un contrôle de fond de course et maintenir un équilibre complet et une maîtrise totale de la motoneige.
Freinage
Lorsque le frein est enclenché, l’IMU prend cette entrée en compte ainsi que le tangage et le roulis du véhicule pour équilibrer la motoneige, assurant ainsi une traction et une direction confiantes pour améliorer les performances de freinage.
À qui s’adresse la suspension Dynamix ?
Si vous êtes un fervent de virages rapides, de sentiers sinueux serrés, de sentiers fraîchement surfacés ou remplis de bosses en fin de journée, la suspension semi-active Dynamix est conçue pour vous. Elle veillera à l’ajustement en continu des quatre amortisseurs pour maintenir une maîtrise totale du véhicule dans toutes les conditions de sentier imaginables. Elle vous permettra de tirer le maximum de votre motoneige tout en demeurant en plein contrôle tout au long de vos randonnées.
Disponibilité
Pour 2025, la suspension Dynamix ne sera disponible que pour l’ensemble de motoneiges INDY VR1. Nul doute qu’au cours des prochaines années, elle sera accessible pour d’autres modèles.
Mes premières impressions
Lors du Snow Shoot, qui s’est tenu à la fin février, j’ai eu l’occasion de faire de brefs essais de la suspension Dynamix. Je dois dire qu’elle répond bien à mes attentes. J’ai essayé les trois modes, mais je revenais sans cesse au mode Rally qui me permettait de négocier les sentiers avec aise et confort.
L’affichage du mode Dynamix sur l’écran permet de bien saisir le travail que fait cette suspension semi-active lors des différentes situations dans lesquelles on se retrouve.
Lors de fortes accélérations, l’amortisseur arrière devient plus ferme. Cela permet aux skis de la motoneige de demeurer bien en contact avec le sentier. De cette façon, la traction de la chenille et le contrôle de la motoneige sont maximisés dans ces situations.
Dans les virages serrés, on constate rapidement que l’amortisseur du ski extérieur devient plus ferme. Ce faisant, il empêche l’effet de plongée qu’on ressent habituellement lorsqu’on entre rapidement dans les courbes. On constate alors moins de sous-virage puisque la prise des patins au sentier demeure optimale.
J’ai aussi testé les freinages brusques. Dans cette situation, les amortisseurs des skis deviennent plus fermes. Ceci réduit une bonne partie du transfert de poids vers l’avant. La traction de la chenille lors de ce type de freinage est assurée. La distance nécessaire au freinage est donc réduite par rapport à une motoneige équipée de freins standards.
Un essai plus poussé l’hiver prochain ?
Bien entendu, j’ai déjà annoncé mes couleurs auprès des gens de Polaris. Je vais donc inscrire une Boost INDY VR1 137 avec suspension Dynamix tout en haut de ma liste de souhaits !
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