Nous nous en doutions tous, certaines régions ont passé un hiver très dur, avec peu de neige et peu de motoneigistes dans les sentiers. C’est le cas de l’Abitibi-Témiscamingue qui a pris la parole en premier pour témoigner de cette frappante déception.
La courte saison de motoneige a d’abord fait son effet sur le nombre de membres dans les clubs de motoneigistes. Des milliers de cartes d’accès sont restées invendues cette année, par rapport à l’an dernier. On rapporte que la diminution serait de 25%. Comme beaucoup le savent, l’argent des cartes d’accès aux sentiers sert directement à payer l’entretien des sentiers, dont le budget a dû être géré avec une rigueur jamais vue auparavant. Nelson Laflamme, administrateur régional de la FCMQ, décrit cette dernière saison comme étant "très décevante".
"Cette année, les gens ont administré de façon plus serrée. Ils sont sortis pour gratter un petit peu moins souvent. Donc, on a ménagé les sous qu’on avait de disponible pour l’entretien minimal des sentiers. On n’a pas fait beaucoup de profits cette année, ça a été une année très décevante", dit-il.
Par contre, même avec les mauvaises conditions que nous avons connu, il ne faut pas fermer les yeux sur un point plus que positif: le tourisme. Selon Tourisme Abitibi-Témiscamingue, les droits d’accès touristiques auraient rapporté 4000$ de plus que l’an dernier, la preuve que la campagne de promotion hors-Québec a porté fruit. Randa Napki, directrice générale de Tourisme Abitibi-Témiscamingue, est très satisfaite de la promotion faite autour du tourisme d’hiver.
« Oui ça a été désastreux pour certains secteurs où il y a eu des annulations et tout ça. Par contre, on a vendu plus de cartes d’accès aux touristes cette année. Donc, la promotion a joué son rôle », a déclaré Mme Napki.