web analytics

Rencontre avec Jessy « Poire » Poirier: une athlète de hors-piste hors de l’ordinaire!

Rencontre avec Jessy « Poire » Poirier

Dans l’univers des célébrités de la motoneige hors-piste, plusieurs noms nous viennent instantanément en tête. Que ce soit Chris Burandt, Brett Turcotte, Caleb Kesterke ou Dan Adams, le dénominateur commun est que ce sont tous des hommes. Cependant, depuis quelques années, une jeune femme nous épate par ses prouesses en motoneige et à ce qu’il paraît, nous n’avons rien vu encore !!

Cette petite Québécoise de souche se nomme Jessy Poirier et elle est connue sous le pseudonyme de « Poire ». Son ascension est fulgurante et elle n’a pas volé son succès sans cesse grandissant. À vrai dire, il ne suffit que quelques instants en côtoyant cette athlète pour tomber sous son charme. Sa personnalité forte et son enthousiasme contagieux font d’elle une femme dont nous voulons sans contredit en connaître davantage.

La Gaspésie.

Jessy est née dans la petite localité de Murdochville dans la péninsule Gaspésienne. Bien connue à l’époque pour sa mine de cuivre, cette petite municipalité de moins de 1000 habitants occupe un territoire de 65 kilomètres carrés, entouré d’un environnement exceptionnel.

Rencontre avec Jessy « Poire » Poirier

Dans sa jeunesse, elle passait ses journées entières à profiter de la nature et de ses bienfaits. Cadette d’une famille de 3 enfants, son but ultime était de suivre son frère Jimmy partout où leurs aventures pouvaient les amener. C’est définitivement lui qui a forgé la personne qu’elle est. Malgré qu’il possédait 2 ans de plus qu’elle, il trouvait toujours le moyen d’inclure Jessy dans ses activités de vélos, de skis, de planches à neige et de projets de toutes sortes.

Ses parents étaient les pompiers de cette ville et son père était le chef de la caserne. Cependant, lorsqu’elle avait 9 ans, ses parents ont été dans l’obligation de déménager lorsque la mine a fermé.

Rencontre avec Jessy « Poire » Poirier

Un déménagement qui a façonné ce qu’elle est:

Victoriaville a été sa nouvelle terre d’accueil. L’acclimatation à cette nouvelle ville a rapproché encore plus Jessy à son frère, car ils étaient les petits nouveaux. De son propre aveu, ils étaient perçus comme des petits « bum » qui circulaient à vélo à travers la ville du matin jusqu’au soir.

C’est dans cette même année qu’elle a réussi son premier « backflip » en vélo et c’était déjà un exploit et la preuve qu’elle n’avait pas froid aux yeux. Ses prouesses ont tôt fait d’attirer les regards et surtout ceux de Billy Dubois. Il fut son premier amour et d’autant plus qu’elle n’était pas indifférente à lui, car il possédait un motocross.

Jessy « Poire » Poirier: astucieuse dans son approche.

À l’âge de 11 ans, Jessy a réussi à mettre ses économies de côté pour pouvoir se procurer à son tour un motocross. Elle raconte qu’elle a usé d’un subterfuge pour appeler son père en supposant un bris de son vélo, mais en réalité, lors de son arrivée, il était devant le fait accompli. Elle prenait possession d’une moto hors route! Jessy rit encore de cette expérience en mentionnant que son père avait réalisé par la même occasion qu’il avait désormais un deuxième fils à la maison. C’est lors de ce même millésime que son frère a également pu acquérir le même type de moto conditionnel à ce qu’il termine son année scolaire avec succès.

Rencontre avec Jessy « Poire » Poirier

Dès cet instant, les fins de semaine étaient consacrées à la pratique de la moto hors route accompagnée bien sûr, de Billy Dubois pour compléter le duo de la famille Poirier. Jessy n’était peut-être pas consciente à l’époque, mais le petit esprit de compétition qu’elle entretenait à l’époque avec ses compagnons de randonnée lui permettait de repousser ses limites sans cesse.

Un triste évènement qui l’a marquée.

Malgré qu’elle et ses comparses adoraient la pratique du motocross, ils ont constaté qu’il était dispendieux de pratiquer cette activité de façon compétitive. Dans ces circonstances, ils ont fait le choix de se tourner vers la course de quad. Cependant, un évènement malheureux s’est produit et restera désormais gravé dans leurs mémoires. Catherine Plante, l’une de leurs bonnes amies, est décédée lors d’une compétition.

Malgré toutes ses années, Jessy a encore de la difficulté à raconter ce passage douloureux de sa vie. Son frère Jimmy a également encaissé le choc brutalement en prenant la décision de se départir du quad qu’ils partageaient. Il ne voulait pas qu’une telle tragédie survienne à sa sœur également. Malgré qu’elle se retrouvât régulièrement sur le podium, ce malheur dans la vie de Jessy a mis en veilleuse sa première tentative de percée et de faire carrière dans les sports motorisés de compétition.

Un tournant dans sa vie.

La fin de sa prolifique incursion dans les courses de quad concordait également avec son ascension dans les compétitions de haut niveau en planche à neige. Par la même occasion, Jessy entreprenait en 2009, des études collégiales de 3 ans en Sport, Management et Marketing au collège Champlain à Saint-Lambert. Elle se disait que si elle ne pouvait pas faire carrière par ses talents athlétiques, elle aurait au moins un métier dans l’industrie des sports extrêmes.

Une fois de plus, elle réussissait de façon prodigieuse en tant qu’athlète en planche à neige. À l’occasion, elle poussait l’audace en se mesurant contre ses comparses masculins et elle faisait très bonne figure. Déjà à l’époque, elle était supportée par plusieurs commanditaires qui voyaient en elle une vedette en devenir.

Son horaire du temps était divisé entre son emploi à l’Amnésia aux Promenades Saint-Bruno, ses études à temps plein et ses championnats un peu partout à travers la province. Elle avoue avoir fait la fête pendant ses 3 années, mais qu’elle a rencontrée également des gens formidables durant ses compétitions.

Lors d’un camp Oakley, Jessy a rencontré ses idoles de l’époque qui lui ont fortement recommandé d’aller se mesurer aux athlètes de sa discipline en Colombie-Britannique.

L’appel de l’Ouest!

Jessy a accepté le conseil qui lui a été donné et elle a mis tout son focus durant sa dernière session sur son passage vers la Colombie-Britannique. Fait inusité, son dernier cours se terminait un mercredi à 13 h et elle était déjà dans l’avion à 17 h. C’est la preuve qu’elle est une femme déterminée et qu’elle n’y va pas dans la demi-mesure.

Sa petite aventure, au préalable de quelques semaines dans l’Ouest, a finalement perduré, car elle est tombée en amour avec cette belle province reconnu pour ses Rocheuses. Au bout de 2 mois, elle est revenue au Québec l’instant de faire ses adieux, remplir ses boîtes et effectuer son « roadtrip » jusqu’à sa nouvelle terre d’adoption.

Dans la même année, Jessy pratiquait le vélo de montagne « downhill » à Whistler pour se tenir en forme. Elle fit la rencontre d’un groupe de québécois qui partageait le même centre d’intérêt. Parmi ceux-ci se retrouvait Sébastien, un beau grand brun auquel elle vouait un certain penchant. Malgré des affinités évidentes, ils ont été amis pendant 8 mois avant de réaliser finalement qu’ils étaient faits l’un pour l’autre.

« Mountain Man » !!

Jessy raconte avec beaucoup de frénésie leur première « date ». Ils étaient en motoneige hors-piste lorsqu’une planchiste les a abordés de façon très affolée. Un cameraman s’était retrouvé dans le fond d’une crevasse et il demandait assistance pour s’extirper de sa fâcheuse situation. C’est alors que Sébastien a pris les choses en main pour venir au secours de cet intrépide malchanceux.

Jessy avoue que cet acte de bravoure lui a fait tomber en amour avec son beau Sébastien et que depuis cet instant, elle le surnomme affectueusement « Mountain Man ». Il a été l’homme de la situation dans une condition critique en montagne et depuis cet instant, elle n’a d’yeux que pour lui. Il faut aussi avouer que Sébastien a été un vecteur dans la vie de Jessy en ce qui a trait à la motoneige hors piste.

Ce fut une révélation!

Même si ce n’était pas étranger pour elle, Jessy n’avait que 20 ans à l’époque et elle avait tout à apprendre dans les conditions offertes en montagne. Elle se rappelle qu’à leur deuxième « date » en motoneige, il l’avait amené sur le haut de montagne qui lui permettait de voir Whistler au loin. Jessy avoue qu’elle pleurait devant autant de magnificence.

De fil en aiguille, par la suite, elle procéda à l’achat de sa première motoneige neuve en 2014, pour un voyage de 18 jours pour Tailgate Alaska que Sébastien lui avait offert. Malgré un genou amoché quelques semaines auparavant par un accident de ski, il n’était pas question pour elle de manquer ce rendez-vous.

À partir de cette année-là, elle a commencé sa conversion de la planche à neige vers la motoneige. Le sentiment d’évasion qu’elle lui procurait et la facilité d’accéder à des zones enneigées ont pris le dessus très rapidement.

Jessy prenait l’habitude à l’occasion d’amener sa chienne Séquoia lors de ses randonnées. Elle lui mettait une paire de lunettes et sa chienne avait énormément de plaisir à profiter des montagnes de la Colombie-Britannique avec sa maîtresse. D’ailleurs, plusieurs photos ont circulé sur les réseaux sociaux.

Sa rencontre avec CKX.

C’est lors d’un évènement Kimpex en mars 2017 que Jessy a croisé du regard l’un des responsables de ce distributeur. Il l’a rapidement reconnu grâce aux photos qui circulaient d’elle et de sa chienne sur sa motoneige. Jessy n’est pas allée par 4 chemins pour prodiguer ses recommandations concernant la combinaison une pièce que CKX voulait mettre sur le marché. Elle s’est montrée franche et directe en mentionnant qu’elle était trop chaude et qu’elle n’était pas adaptée aux adeptes de hors-piste.

C’est alors que l’association s’est rapidement concrétisée et que depuis cette rencontre, Jessy et Sébastien (Mountain Man) sont devenus des ambassadeurs/testeurs pour les vêtements et produits CKX.

À mon humble avis, ils ont fait avancer d’un pas de géant les vêtements de cette marque depuis 2017 en y allant de conseils et de recommandations sans cesse d’année en année.

LYNX en Amérique du Nord

Lorsqu’elle a appris la venue de LYNX de ce côté du continent, elle a rapidement appliqué pour devenir ambassadrice. Malgré qu’elle n’ait pas été retenue, elle est très fière d’avoir participé au tournage de la RAVE 2023.  En plus d’un tournage où elle a pu mettre à profit ses talents en motoneige lors d’un court vidéo, certaines photos ont amplement circulé mettant en évidence son joli sourire.

Les réseaux sociaux de Jessy « Poire » Poirier

Quoi de mieux que les réseaux sociaux pour offrir une belle vitrine ? Jessy y est très présente et nous avons souvent droit à ses fameux « moments café » en story Facebook. Elle profite de ce moment pour nous partager quelques images de son beau coin du Canada. Lorsqu’elle prend une pause de quelques jours, elle reçoit une tonne de messages en privé lui demandant son retour.

Je vous invite personnellement à faire une recherche sur YouTube et d’aller visionner sa chaîne. Ses vidéos en motoneige sont tout simplement un régal pour les yeux. Ses fous rires contagieux témoignent de sa passion pour la motoneige et vous en redemanderez encore et encore.

En conclusion, Jessy Poirier est un petit bout de femme qui impressionne énormément par sa joie de vivre et son enthousiasme à partager ses milles et un projet. Personnellement, j’ai découvert un être à part entière et une athlète au sommet de son art. Son nom résonne déjà très fort et ce n’est pas sur le point de s’estomper.

Je vous invite à suivre Jessy « Poire » Poirier sur les réseaux sociaux:

Facebook: @Jessy Poirier

Instagram: @jessy.p_official et @poire.wraps

Consultez d’autres articles de Patrick:

Infolettre Motoneiges.ca

Abonnes-toi à l'infolettre des Motoneigistes afin de rester informé sur tout ce qui touche ta passion.

Ce champ est nécessaire.