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TogglePourquoi est-il requis de répéter année après année qu’il est d’une nécessité de rester dans le sentier? Est-ce que certains ne sont pas encore conscients des conséquences qui en découlent? L’intégrité de notre réseau de sentiers de motoneige nous glisse graduellement entre les doigts et les organismes d’application de la loi qui ne semblent pas avoir les ressources.
Tout compte fait, je me fais un devoir d’être le rabat-joie qui se lève haut et fort pour dénoncer les gestes inacceptables d’une minorité de motoneigistes qui font un tort, parfois irréversible, à notre activité. Il ne faut pas jouer à l’autruche et se mettre la tête bien profonde dans un banc de neige, certains adeptes sont une nuisance pour notre activité bien structurée par des balises claires et qui ne portent pourtant pas à interprétation.
Ainsi, la majorité des motoneigistes responsables doivent intervenir et commencer à s’autocontrôler contre les intrus. Dans le cas contraire, un moment viendra bientôt où agir n’aura plus d’importance, car il sera trop tard. De multiples sentiers disparaîtront à jamais.
Se sensibiliser aux impacts
Les nombreux clubs affiliés à la FCMQ et ses 3000 bénévoles mettent tous les efforts pour mettre en place des tracés clairs, surfacés et balisés. Il n’y a aucune équivoque et ceux qui ne suivent pas ces délimitations sont tout simplement des destructeurs et des vandalistes de notre sport. C’est peut-être brutal, mais c’est de cette façon qu’il faut les surnommer !!
Si vous vous sentez visé, dites-vous que vous devez changer drastiquement votre comportement dès maintenant. Nous tenons à sensibiliser le plus d’adeptes à rester dans le sentier.
À titre d’exemple, à quel point seriez-vous en colère et frustré si quelqu’un à votre travail saccageait continuellement votre travail, vous obligeant à tout recommencer ? C’est ce que vivent les bénévoles de club chaque fois qu’un sentier dans lequel ils ont mis tout leur cœur est fermé parce que certains ne restent pas sur le sentier balisé.
Quelles sont les conséquences?
Les propriétaires terriens nous offrent généreusement une portion de leurs lots de terre pour notre passage. Ces endroits sont bien délimités par des ententes avec les clubs qui font des pieds et des mains pour nous offrir des sentiers reliant nos municipalités. Ceux-ci, regroupés, cumulent plus de 30 000 kilomètres qui sont une fierté québécoise.
Cependant, plusieurs propriétaires retirent chaque année ces ententes après avoir constaté que certains motoneigistes ne respectent pas les balises. Pouvons-nous réellement en vouloir aux locataires de ces lieux? Pour ma part, ils ont mon appuie, car j’ai été témoin à plusieurs reprises de champs saccager par des motoneigistes irrespectueux.
Dans ces situations, il incombe à chaque club de trouver des alternatives et ce n’est pas toujours simple. Les motoneigistes commencent à avoir mauvaise réputation et le mot se passe rapidement. Les directeurs de club de motoneige se font parfois recevoir avec une pioche et un fanal, pour reprendre l’expression populaire.
Cependant, même s’ils réussissent le tour de force à relocaliser certaines portions de sentiers, ceux-ci ne se font pas sans frais. Plusieurs milliers de dollars et plusieurs heures de travail sont investis pour arriver à une alternative.
À certaines occasions, il n’y a pas de « plan B » et certains clubs se voient dans l’obligation de fermer certaines portions à notre plus grande déception à tous.
Qui sont-ils?
À la lecture de ces lignes, vous avez probablement une idée préconçue des fautifs. J’ai souvent lu des commentaires sur les réseaux sociaux pointant directement les adeptes de hors-piste possédant le véhicule parfait pour ces égards de conduite. Cette accusation fait fausse route, car quiconque peut un jour ou l’autre avec n’importe quel type de motoneige s’égarer hors du sentier pour un élan de folie passagère. Il est facile de pointer son voisin, mais sommes-nous blancs comme neige?
À vrai dire, nous devons tous nous regarder dans le miroir et nous devons nous interroger sur ce que nous pouvons faire pour enrayer définitivement cette tendance.
L’éducation
Nous devons tous être les messagers et promouvoir une bonne conduite en sentier. Agissons conformément selon les règles et de façon responsable pour la pérennité présente et future de nos sentiers qui semblent s’effriter comme neige au soleil.
Nous devons tous nous considérer comme des ambassadeurs officiels et agir en conséquence. Soyons des motoneigistes conscients et préoccupés par les conséquences de nos actes. Éduquons les membres de notre famille, nos proches et nos amis. Soyons des modèles pour tous et dénonçons ceux qui ne rentrent pas dans les rangs.
Soyez informés!
En début de saison, nous sommes tous impatients de pratiquer notre activité. Il est de notre responsabilité de s’informer de l’ouverture officielle des sentiers. Il ne faut pas non plus tenir pour acquis qu’il n’y a pas eu de changement comparativement à l’année précédente. Quelques outils sont à notre disponibilité.
Abonnez-vous à la page Facebook de votre club pour vous enquérir de cette information primordiale avant de vous aventurer. Les sentiers peuvent parfois être seulement en préparation et le club donnera son aval dès que le couvert de neige sera en quantité suffisante pour circuler.
Téléchargez l’application imotoneige de la FCMQ: elle recèle toutes les informations pertinentes pour une circulation sécuritaire et elle est mise à jour régulièrement. C’est la source d’information que vous devez consulter lors de la planification de votre itinéraire.
En conclusion, il faut rester conscient que les sentiers fédérés sont le principal générateur récréatif d’impact économique hivernal pour de nombreuses populations. Ainsi, les fermetures de sentiers n’affecteront pas seulement les adeptes à la recherche de services, elles seront également néfastes pour le tourisme de motoneige et la prospérité globale de la communauté. Faisons partie de la solution!
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