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Une journée historique pour les motoneigistes samedi le 14 février

Une journée historique pour les motoneigistes samedi le 14 février

Samedi le 14 février 2015, sera une journée historique pour tous les motoneigistes du Québec: un honneur que je voudrais partager avec vous.

Chers amis…

J’aimerais vous inviter au lancement d’un événement soulignant quarante années de dévouement de plusieurs milliers de Québécois pour une activité qui n’a d’équivalent nulle part ailleurs dans le monde. La motoneige est très symbolique pour le Québec. Aussi connue que le hockey, elle identifie le Québec en Europe comme en Amérique. Elle a donné naissance à plusieurs regroupements de bénévoles. 

Une fois qu’ils se sont mis à tirer ensemble dans la même direction, inspirés par un même objectif de sortir de leur patelin, ces bénévoles ont appris une nouvelle façon de voir le Québec en se raccordant pour créer un premier sentier touristique traversant plusieurs régions. La randonnée à motoneige qui s’étire sur plusieurs jours apporte un souffle de vie à l’économie de toutes les régions rurales du Québec. D’une façon inattendue,elle a rendu possible la survie de nombreux établissements de villégiature et nous a fait aussi découvrir nos régions touristiques sous un autre jour. Pour reprendre les expressions des associations touristiques régionales, c’est une activité qui a changé la neige en or blanc et nous a apporté un paradis, une passion, des aventures, une nouvelle façon de prendre l’air, de rêver, d’aimer l’hiver, le Québec et la neige.

L’histoire du réseau de sentiers de motoneige Trans-Québec est celle du tissage lent et patient d’une trame d’amitié et de foi, mettant en valeur les chemins forestiers désertés, les champs endormis, les parcs et réserves publiques et les voies ferrées désaffectées, les faisant contribuer au plaisir et à l’émerveillement des gens de ce pays. C’est d’ailleurs au cœur même des Pays d’en haut, au bout du chemin défriché par le curé Labelle, à Mont-Laurier, que ce premier grand voyagement a pris naissance.

Quand les Pays d’en haut ont souhaité rallier le berceau du pays, c’est avec toute la ferveur qu’on peut imaginer qu’ils se sont acharnés à réunir les bouts de sentiers sillonnant les terres du Cœur du Québec, séparant ces deux extrêmes, soit le pays de Jos Montferrand et la vieille Capital.

Il y a quarante ans, la traversée de Mont-Laurier à Québec par le Sentier Trans-Québec # 3 a mis en scène des hommes et des femmes vaillants et déterminés, car il fallait de la vaillance et de la détermination pour braver le temps et les institutions politiques qui se dressaient sur son passage. Les premiers 800 kilomètres (500 milles) de sentiers Trans-Québec étaient le prélude à la fondation d’une infrastructure touristique incomparable.

Chaque année, chaque hiver devrais-je dire, cent mille personnes et même davantage allaient sillonner le Québec, le découvrir, y vivre au grand jour une expérience exceptionnelle. Chaque hiver, la motoneige offre à des milliers de visiteurs venus des quatre coins du monde, de passer des vacances de rêve en voyageant dans nos régions touristiques, une promesse de survie pour des milliers de Québécois.

Sans elle, bien des gens auraient choisi la ville, bien plus de Québécois, 100 000 au bas mot, auraient fait autre chose de leurs loisirs. Tout cela c’est à quelques centaines de bénévoles que nous le devons. Ils sont là depuis 30 ou 35 ans pour certains, qui ont refait hiver après hiver les mêmes gestes d’aller demander la permission de droit de passage, de nettoyer le chemin en vue la première neige, de planter les panneaux de signalisation, balisé le lac gelé et nuit après nuit mettre en route l’équipement d’entretien des sentiers pour le seul plaisir des passionnés fidèles de la motoneige. Je suis très heureux de voir où cette initiative a mené, je suis heureux de voir la tournure qu’a prise le développement de ce sport devenu une industrie touristique bien structurée. Pour de nombreuses personnes, la motoneige est une soupape aux frustrations quotidiennes, une occasion de faire le plein d’air frais, de ressentir pleinement ces grands espaces et de profiter d’une belle occasion de se rassembler entre amis.

Samedi prochain le 14 février c’est en compagnie du Club Motoneige Bon Vivant, de quelques autres pionniers et plusieurs personnalités sportives, artistiques et journalistiques que nous écrirons à nouveau une autre page de l’histoire de ce premier sentier touristique en Amérique du Nord que j’ai tracé il y a 40 ans, un rêve qu’on m’a encouragé et permis de réaliser. J’ai été un entrepreneur touristique, un chef d’orchestre des sentiers, car c’est en mettant des gens en contact, en parlant de ma passion aux présidents des clubs, en demandant des permissions aux propriétaires de terrain et aux gouvernements qu’on a mené à terme cette idée reprise un peu partout au Québec qui offrent aujourd’hui aux motoneigistes venus de monde entier plus de 33,000 kilomètres de sentiers bien entretenus par les bénévoles des clubs de motoneige.

Cette industrie s’est bâtie sur l’entraide. Les propriétaires de terrains riverains ont toujours préféré nous voir passer là où ils autorisaient notre organisation à le faire plutôt que n’importe où, quand au début de la motoneige les motoneigistes se promenaient partout sans but ni raison. Aujourd’hui comme un simple messager, je souhaite à nouveau rassembler, et le moment est bien choisi pour parler positivement de quarante années de randonnées, 40 années de sentiers Trans-Québec, 40 années d’organisation de la pratique touristique de la motoneige.

MERCI Stéphane Amireault, Rénald Blouin, les Clubs de Motoneige de Lanaudière, Monsieur Serge Ritcher Président et les Administrateurs de la Fédération des Clubs de Motoneigistes du Québec 2015, pour cet honneur de donner mon nom au premier sentier touristique, un héritage que je veux partager avec tous mes frères et soeurs Motoneigiste.

Bob Petit, motoneigiste

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