web analytics

Alcool en motoneige : Une récidive… et c’est fini pour la vie!

Agents de la Sûreté du Québec dans un sentier de motoneiges.

Saviez-vous ça? Avec les nouvelles règles en vigueur depuis 2018 au Québec, vous pourriez perdre À VIE votre droit de conduire une motoneige à cause d’une récidive en matière de conduite avec les capacités affaiblies par la drogue ou l’alcool. 

Lorsqu’on pense à la motoneige, on imagine l’aventure, les paysages enneigés, les sentiers fraichement damés et ces moments rêvés pour s’aventurer hors-piste. Cependant, comme tout véhicule motorisé, la motoneige s’accompagne de responsabilités, notamment en ce qui concerne l’alcool et les drogues.

Ce que dit la loi sur l’alcool et la motoneige au Québec

Agents de sentiers en intervention avec des motoneigistes.

Au Canada comme au Québec, la plupart des gens savent qu’il est illégal de conduire une motoneige ou tout autre véhicule motorisé avec un taux égal ou supérieur à 80 mg d’alcool par 100 ml de sang, communément appelé le « .08 ».

Ce que plusieurs ignorent, cependant, c’est qu’un policier peut désormais exiger un test d’haleine sans soupçons préalables de consommation d’alcool. En clair, il peut vous demander de souffler dans un appareil portable, peu importent les circonstances. Cette mesure au Code criminel du Canada, instaurée en 2018 par le gouvernement Trudeau, vise à renforcer les contrôles et à améliorer la sécurité sur nos routes et nos sentiers.

Cette règle s’applique partout, que vous soyez en voiture, sur une moto ou même sur une motoneige. Certains croient à tort qu’en étant dans un environnement récréatif, les règles sont plus souples. Pourtant, la Loi ne fait aucune distinction entre le type de véhicule motorisé et les sanctions peuvent être aussi sévères sur un sentier enneigé que sur une autoroute.

Une sanction extrême pour les récidivistes

Agent de sentier qui accoste un motoneigiste en sentier.

Mais voici un fait encore plus méconnu! Un conducteur récidiviste en matière d’alcool ou drogue au volant pourrait perdre son droit de conduire une motoneige… à vie!

Pourquoi? Parce qu’après une récidive pour une infraction criminelle liée à l’alcool ou la drogue au volant à l’intérieur de 10 ans, la SAAQ impose l’installation d’un antidémarreur éthylométrique pour permettre à l’individu de continuer de conduire un véhicule routier.

Le problème? Aucun véhicule hors route ne peut être muni d’un tel dispositif au Québec! 

Cela signifie que, même si un individu possède encore un permis de conduire, il sera dans l’impossibilité de reprendre le guidon d’une motoneige. Contrairement à un automobiliste qui peut se voir munir d’un antidémarreur, le motoneigiste n’a simplement aucune solution de rechange. Cette situation surprend de nombreux motoneigistes, qui ne réalisent l’impact de cette mesure qu’une fois qu’il est trop tard.

Perdre le droit de conduire une motoneige à vie

Agents de sentiers en intervention avec un motoneigiste.

Autrement dit, un automobiliste récidiviste peut continuer à conduire sa voiture avec un antidémarreur, mais un motoneigiste, lui, perd son droit de conduire une motoneige à vie! 

Une sanction méconnue, mais lourde de conséquences pour les amateurs de sentiers et de hors-piste! 

Alors, la prochaine fois que vous vous apprêtez à prendre le volant ou le guidon après quelques verres, réfléchissez bien aux conséquences possibles! 


Pour en savoir plus

Poursuivez votre lecture

Groupe Contant