Depuis plusieurs années, CKX se démarque allégrement de la concurrence par la conception de casques innovateurs. Nous pouvons mentionner sans gêne les modèles Titan et Mission pour démontrer à quel point CKX sort des sentiers battus. Cependant, bien qu’il ait été introduit l’année dernière, c’est seulement cette saison que le casque intégral Contact Edge de CKX fait partie de mon équipement.
OK, je vous entends dire : « Pat, tu es une année en retard ! » Vous n’avez pas tort et c’est pour cette raison que j’ai décidé de me rattraper. J’ai entendu plusieurs bons commentaires et certains… moins bons. Par conséquent, j’ai pris la décision de me faire ma propre opinion.
Un prix fort alléchant !
Le prix de détail du casque CKX Contact est affiché à partir de seulement 299,99 $. Ben voyons, il y a sûrement une arnaque ! Il ne doit pas être complet à ce prix-là !
C’est pratiquement impossible de retrouver un casque de qualité de nos jours, avec visière chauffante, à un montant aussi bas. Je me suis mis au défi de tenter de découvrir ce qui se cache derrière cette intrigue. Comptez sur moi, je vais mettre la lumière sur cette histoire !
Mon modèle choisi : casque intégral CKX Contact Edge
J’ai sélectionné un exemplaire avec quelques artifices plutôt que le modèle noir proposé en entrée. La version « Edge » a un fini mât et des graphiques discrets et actuels. Jusqu’ici, je suis surpris par la présentation générale qui ne laisse aucune place à des imperfections. Cet aspect est réussi à 100 % et ce casque n’a rien à envier aux autres sur le marché.
J’ai rapidement vérifié le protège-menton et sa prétention à bien adhérer par sa bande velcro. Il est à noter que c’est une lacune qui avait été soulevée lors des premiers exemplaires livrés l’année dernière. Encore une fois, cette facette du casque CKX Contact a relevé l’épreuve avec brio malgré des essais répétés de ma part. L’adhérence est parfaite. Il m’est donc porté à croire que les concepteurs ont apporté les correctifs nécessaires pour la deuxième année de production.
J’ai voulu faire à ma tête…
Parfois, je suis têtu et il me semblait acceptable de croire que tous les casques sont très similaires. J’ai tenté de toutes les manières possibles de retirer la visière chauffante, sans succès. Je me suis dit, « ben voyons, ça ne prend pas la tête à Papineau pour retirer la visière d’un casque ! ». Mon orgueil en a pris pour son rhume, croyez-moi.
Néanmoins, dès que j’ai utilisé le code QR fourni, me donnant le lien vers les instructions, j’ai rapidement décodé son fonctionnement tellement… simple. Je n’ai qu’à soulever la visière complètement vers le haut. En utilisant par la suite mes deux pouces et en appliquant une légère force vers l’extérieur, la visière se retire aisément. Par la suite, son installation s’effectue tout aussi facilement.
En effectuant quelques recherches, j’ai appris que CKX a un brevet en instance pour ce mécanisme à cliquet simplifié qui permet de retirer la visière sans outil.
Bon, c’est bien beau tout ça, mais je n’ai pas encore mis le doigt sur ce qui pourrait désavantager ce casque !
Ah enfin, ma persévérance porte ses fruits (ou peut-être pas) !
À force de chercher, j’ai enfin trouvé un défaut au casque Contact. Aha! CKX, je viens de mettre le doigt sur le bobo… ou du moins, je le croyais.
J’avais lu un jour, un commentaire sur une publication du réseau social Facebook, faisant référence au système d’attache. Cette remarque portait sur la longueur de la languette de retenue en nylon. Je m’y suis attardé en pensant avoir découvert le pot aux roses.
Bon, ma constatation est la suivante : il est vrai que la languette est légèrement courte, mais après avoir effectué les ajustements selon ma morphologie, je suis très à l’aise.
En plus, je suis un admirateur du système d’attache jugulaire ProClip de CKX. Il est d’une efficacité pour laquelle j’ai un très grand respect, surtout lorsque je dois porter un casque d’une autre marque. Le seul bémol que je pourrais formuler, c’est que j’ai de la difficulté à y avoir accès avec mes gants. Je dois procéder à main nue.
Ouais, le Columbo en moi est sur le point d’accrocher son imperméable de détective si je n’arrive pas élucider l’énigme de ce casque.
Le test ultime en sentier
L’épreuve finale du casque CKX Contact s’est faite, bien évidemment, en sentier. Aura-t-il tous les atouts pour passer le test ?
Ma première constatation est son large champ de vision périphérique. C’est un aspect sécuritaire à ne pas dédaigner lorsque j’effectue mes angles morts rapidement pour avoir une lecture rapide de mon environnement. C’est l’un des points où les casques CKX brillent. Nous n’avons qu’à penser aux lentilles 210 du casque Titan, qui offre un champ visuel élargi.
En plus de son large champ de vision, la visière du casque Contact s’ouvre facilement pour permettre une conversation. Cette grande ouverture permet également de prendre une bouffée d’air rapide après une randonnée vigoureuse. C’est un aspect auquel je porte énormément d’attention, car je souffre parfois de claustrophobie et j’aime la possibilité d’avoir cette ouverture surdimensionnée à l’avant.
Néanmoins, j’ai remarqué, au fil de mes randonnées, de l’accumulation d’eau de condensation à la base de la visière. Cette eau s’écoule comme une chute lorsque je relève la visière à la suite d’une utilisation prolongée. Ce fut surprenant la première fois, mais c’est rendu un fait plus anodin par la suite.
Rapport final d’enquête
En conclusion, je dois me rendre à l’évidence. Je n’ai pas été en mesure d’élucider le mystère derrière le casque CKX Contact. Peut-être qu’il n’est pas parfait en tout point malgré tout. Cependant, il conviendra incontestablement à une majorité de motoneigistes. Le casque intégral CKX Contact passe le test finalement !
